L’innovation est un soucis récurrent pour toute entreprise.
Mais qui en est demandeur en premier ?
Le client.
L’envie de renouveau est inhérente à l’humain.
Alors comment créer du renouveau en continu pour faire rentrer des sous-sous dans la cai-caisse ?« L’innovation, elle n’est pas tellement dans les grosse structure, elle est dehors. Elle est dans le petit entrepreneur et l’étudiant qui invente une chose chez lui le soir. L’innovation de demain je la vois plutôt comme un HUB qui permettrait de connecter diverses parties de différents environnements. »
Thomas PEAUCELLE – Directeur Général délégué – COFELY INEO
en Direct à 24H sur la Terre le 5 Déc 2014
– En fait, il parle d’une mixité de personnes librement créatives, provenant d’horizons différents, se mettant en relation au service d’un but commun d’innovation. – Il parle donc de ponts mettant en relation des personnes d’éducations diverses, qualifiées chacune sur un thème transverse, se mettant au service d’un projet commun. C’est en fait déjà le cas d’une entreprise non ? Et bien il nous faut une mixité de personnes librement créatives ! Il ne manque plus que la mixité, au delà des horizons différents. Alors l’architecte va souhaiter soit que le conducteur de travaux soit toujours le même, soit s’il change, que le nouveau soit finement sélectionné par lui et qu’il se plie à ses demandes, ainsi que son équipe, et qu’ils fassent exactement comme faisaient les autres; ce qui nécessite une formation. Alors…que souhaitons nous ? Qu’importe le style, encore faudrait-il être sur que les bâtisses plaisent et soient bien faites quoi qu’il en soit ! Avec du bon sens en soi. Alors que mon conducteur de travaux et ses ouvriers soient différents ou pas, il est important pour l’architecte de pouvoir leur faire confiance. Confiance sur leur manière de bâtir (vérifiable), mais surtout confiance sur leur manière de résoudre des problèmes et de les reporter. Ainsi donc si l’on souhaite du rendement, on ne confiera de « marge de manœuvre » qu’à ces personnes dignes de confiance que l’on aura finement sélectionner et les autres ne devront s’en tenir qu’à appliquer ce que l’on leur demande de faire. Mais alors comment cette personne pourrait-elle me permettre d’innover si elle me ressemble tant ? Elle n’est plus que connue et prévisible…c’est en fait ce que je souhaite pour mon confort. Pas si étonnant pour moi que les entreprises en place ne nous fassent pas rêver. Car c’est le propre de tout architecte que de vouloir maitriser son œuvre, de toute personne que d’être imparfaite, de tout individu client que de vouloir de la nouveauté. Alors il nous faut des chefs d’entreprise (architecte) qui acceptent de re-prendre des risques régulièrement, des managers de confiance qui aient aussi un grain de créativité et une capacité de prise de risque au-delà des ordres données, des ingénieurs, techniciens et autres ouvriers qui, proches de la réalité, sachent faire preuve de bons sens dans ce pour quoi on les a employé, mais donc aussi réagir face à l’imprévu et faire remonter l’information du terrain, à un manager qui saura l’appréhender et la faire parvenir à un « chef » qui aura de la suite dans les idées, etc… Ainsi donc,
On parlait d’une mixité de personnes librement créatives, provenant d’horizons différents, se mettant en relation au service d’un but commun d’innovation… La créativité est inhérente à l’homme libre. La mixité provient des aléas. La différence est une prise de risque, tout comme le voyage vers l’inconnu, et le but commun, est a dessiner ensemble, en confiance. |
Cofely Ineo fait partie de GDF SUEZ Energie Services
Ils sont experts en génie électrique, systèmes d’information et de communication, transports et mobilité.
Construisons ensemble la ville de demain ! disent-ils.
D’ici à ce qu’une grosse entreprise comme celle-ci innove réellement…enfin, laissons leur le bénéfice du doute.
Mais toutes les entreprises sont de bons outils, leur crédibilité vient de leur volonté à aller vers le côté bienveillant ou non bienveillant du développement qu’ils veulent mettre en marche avec les valeurs dont ils parlent…pour cela, c’est comme pour une personne qu’on rencontre pour la première fois, on la ressent sur ce qu’elle dit, si elle est crédible ou pas, ou bien s’il y a quelque chose qui cloche dans son attitude, sur ce qu’elle a fait dans le passé…mais je sens que le hic est là sur la taille qui peut engendrer de la lourdeur et de la coercition…c pour çà je crois que les grands groupes ont en leur sein des petites entreprises qui travaillent sur la nouveauté et prennent plus risques…
J’avais entendu parler dans une émission d’une entreprise qui mettait à dispo de ses employés une salle pour s’isoler et travailler autrement, dans leur temps de travail….une sorte de temps de créativité libre…car l’un d’eux disait qu’il ne pouvait pas toujours avoir la même disponibilité d’esprit dans un espace partagé…et là c’était la confiance qui faisait la différence…rentable ou pas mais le lien à l’employé était différent et l’homme envisagé autrement, plus dans ses côtés positifs que dans ses côtés négatifs et profiteurs….çà rejoint là le point de vue sur l’homme des humanistes comme Carl Rogers…et toujours la confiance en l’autre à la clé….