Préparer son Café soi-même

Préparer son Café soi-même

Cette semaine en Equateur, on a essaýé de préparer nous même notre café (avec mon coloc espagnol Amando) !
Voilà 7 points clé de la préparation et une petite réflexion sur cette expérience…

  1. Ramasser les  » cerises de café » sur leur arbuste à la ferme. Le café est mur lorsque le fruit est rouge.
    Je vous avouerai que je ne sais pas bien ce qu’il se passe ensuite. J’ai cru comprendre que le fruit type « cerise » comprend deux germes (2 grains). Ce fruit peut être « transformé » par voie humide ou par voie sèche.
    Le premier principe consiste à laisser fermenter la chaire et à séparer les deux ensuite (le temps de fermentation influera sur le goût).
    Le deuxième principe consite à faire sécher le tout au soleil et à décortiquer ensuite.
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  2.  On achète finalement les grains verts au marché ! $0,70 / Livre (soit $1,40/Kg~1,2 euros/Kg).
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  3.  Griller le café vert dans une poêle sans matière grasse. C’est l’étape de torréfaction (=griller à feu direct). On fera ça a feu doux et en remuant très régulièrement.
    Alors que l’odeur est d’abord celle d’une graine verte qui perd son humidité, celle du café que l’on connait apparait dès que les grains prennent une couleur marron.
    Note: Il est important de faire griller lentement afin que le grain soit torréfié uniformément et jusqu’en son centre.
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  4.  Moudre les grains torréfiés
         
    Dans mon cas, après avoir cherché la meilleure manière, c’est entre deux planches de bois que ça c’est fait. Méthode moulin à grain, sans le moulin et sans la roue ;)
    Note: Au plus le grain sera moulu fin, au plus la surface de contact entre la matière de café et l’eau sera grande, au meilleur l’échange de saveur sera.
    On poura donc s’y prendre a plusieurs reprises. Sachez juste qu’avec deux planches de bois, c’est fatigant..:S
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  5.  Verser la mouture de café dans l’eau et faire bouillir.
    La concentration en matière de café dans l’eau augmentera naturellement la force du goût de ce dernier. Je n’ai jamais été expert là-dedans…
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  6. Filtrer votre café avec les moyens du bord.
    Alors que jusqu’ici nous faisions avec une vieille chaussette de mon coloc espagnol Amando, maintenant qu’il est parti j’ai enfin utilisé de « diffuseur de robinet » acheté au Brésil qui dispose d’une fine grille de métal sumonté d’une légère couche de mousse.
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  7.   Apprécier l’épaisseur du liquide et sa saveur !
    D’une couleur plus marron que noire, on sent la fraicheur du café et le côté naturel de la préparation. Selon la réussite, ce n’est pas du café, mais du « thé de café » qu’on boira… Moi je commence à m’y habituer ;)
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    Note: D’après un blog en lien lien ici,

    […]le café fraîchement moulu est celui qui aura le meilleur arôme une fois infusé. Après avoir été moulu, le café s’oxyde et sa qualité décline. Plus il s’oxydera, plus il augmentera en amertume. Donc, pour obtenir un bon café, il suffit de moudre le café juste avant l’infusion.

 Je vous laisse imaginer le goût de celui-ci….et la bonne odeur de brulerie qui règne dans la cuisine (et dans ma chambre !).

 

Réflexion

Comme à son habitude, Wikipédia nous informe bien sur notre thème.
On y apprend notamment que le café

[…] est la première matière agricole échangée en volume dans le monde, la deuxième en valeur après le pétrole […]

 

Le café en Amérique du Sud

Préparer les choses soi-même à partir des ingrédients de base
C’est expérimenter la poésie de la vie a la place de passer par le raccourci de la consommation. Prendre le temps de le faire et d’y mettre de soi, ainsi que la satisfaction de l’avoir fait soi-meme. Um sentimento interieur de plaisir d’accomplissement de qqchose fini, qui se trouve dans le commerce ! Ça construit le sentimento de soi.

C’est comme ça qu’on se construit et evolue, c’est em ayant des experiences, em y reflechissant em etant capable d’accomplir qqchose. Ça complimente l’Ego.

Le spersonnes qui ont le plus de liberte ce sont ceux qui ont deja eu ce genre d’experiences et qui les ont bien accompagné. Ça construit une image positive de soi.

Dans notre monde de rendement on perd les odeurs, la beauté des choses, les sensations…

Une certaine forme d’aventure

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2 thoughts on “Préparer son Café soi-même

  1. J’avais pris du retard de lecture!
    Ce qui est drôle, c’est que ce que tu décris, à plus petite échelle, on l’a déjà quand on prend ne serait-ce que le temps de moudre son café (et pourtant, moi je ne le fais pas entre deux planches de bois, juste avec le vieux moulin que j’ai récupéré chez mes grands parents) et qu’on redonne aux objets leur rôle originel au lieu d’en faire juste des ornements de salle à manger.

    1. David Tribal

      Et en plus le cafe n’en sort que meilleur. J’imagine que c’est juste accepter de prendre le temps de porter attention à ce que l’on fait tout en l’adaptant à son lieu de vie.
      Il n’est pas nécessaire de faire tout le processus en partant du ramassage pour porter attention au fait de faire un bon café pour soi.
      Par contre, moi il m’intéresse de vior d’ou viennent les choses, et je pense que tu les respecte d’autant plus quand tu vois bien d’ou ça vient.

      Par exemple si on prend la nox de cajou.
      La noix de cajou est un des « biscuits » aperitif les plus cheres! mais maintenant je comprend pourquoi. Apres avoir rammassé une cajou au Brésil, j’ai bien vu:
      – La noix de cajou est accroché sous le fruit de cajou. Lorsque le fruit est mur il tombe et la noix avec. Un peu comme un navette spatiale accrochée à un vaisseau mère dans Star Wars ;).
      – Mais la noix n’es pas nue, elle est dans une casque rigide. Il faut briser cette casque.
      – A l’intérieur toujours pas la noix de cajou que nous connaissons. Un genre de liquide pégueux très difficile de se retirer des doigts, même en lavant avec du savon. Moins colant que la résine mais même type de résistance au lavage.
      – Sous cette couche pégueuse se trouve la noix dans une fine enveloppe, comme celle des cacahuètes. Mais elle n’est pas si sèche et facile à enlever puisqu’humide. Alors on la retire avec ses petites mains.
      – La, nous voilà avec la noix de cajou en main, d’une couleur ivoire. Elle est vierge de cuisson, humide, tendre, « verte ».

      J’ai écrit cela par l’expérience d’en ramasser une au sol, mais pour en savoir plus et pour rester dans le rêve googlistique de notre monde, on peux trouver plus d’infos et mieux écrites ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Noix_de_cajou

      Je termine soulignant cette attention portée au choses, que moi même je n’apporte pas toujours…
      C’est un équilibre de vie à prendre…

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