Sortir de sa zone de confort c’est quoi?
En gros, c’est aller de son plein gré vers l’inconnu. Au final, on le fait plus ou moins consciemment, prenant des prétextes pour nous mettre nous-même dans des situations que nous n’aurions pas forcément accepté en les pesant bien. Mais pourquoi se mettre dans de telles situations compliquées ?
Personnellement, j’ai très souvent fuit la facilité sans trop savoir pourquoi. Dès que quelque chose devient trop facile, je laisse tomber et passe à autre choses, d’inconnu, de plus compliqué, mais tellement plus intéressant.
Et devinez ce qu’il advient lorsque l’on se retrouve dans des situations, à des endroits, avec des gens inconnus …?
Et bien on est surpris de se propres réactions et on apprend à se connaître, au travers de ce que nous renvoient les événements, les autres…le monde extérieur.
Cela a tout à voir avec le Voyage (dans sa composante géographique que l’on lui connait tant mais aussi intérieur ou dans la découverte e nouvelles choses), l’improvisation, l’entrepreneuriat, et tant d’autres domaines qui nous forcent à nous sortir les doigt du c… car nous poussant à une constante adaptation.
Voilà donc un bon sujet traité dans cet animé stop motion du type dessiné comme ça se fait maintenant.
L’entreprise créatrice est là: inknowation.com
Il semblerai que ce soit une société de conseil aux entreprises.
Sortir de sa zone de confort et faire un voyage, intérieur ou géographique, tout un programme enthousiasmant !
Mais pourquoi chacun a t il des capacités plus ou moins grandes d’en sortir ?
En fait cela vient de l’enfance et du degré de sécurité que nous avons eu auprès de nos parents….
Nous ont ils rassurés suffisamment sur leur présence attentive et bienveillante et sur nos capacités naissantes ? Ont ils suffisamment encouragés ces dernières et alimenté ainsi la confiance en soi nécessaire pour aller toujours plus loin et aimer découvrir, aimer aller vers ce qu’on ne connaît pas ?
Nous gardons toujours en nous les premières traces émotionnelles (l’émotion étant notre première « langue ») de ces conforts ou inconforts de l’enfance qui ont façonnés le premier « vécu » de notre vie qui s’est imprimé en nous et continue au delà à façonner notre façon d’envisager la vie globalement….comme des fils invisibles qui restent présents émotionnellement malgré la rationnalité ultérieure que nous y mettons pour relativiser ce que nous avons vécu enfants….
Si nous n’avons pas été suffisamment rassurés, nous restons figés dans cette insécurité et elle nous empêche de nous projeter d’autant plus hors de notre zone de confort…
Un petit film très intéressant qui exploite bien les recherches en psychologie cognitive et permet de se faire une idée de notre fonctionnement pour nous développer dans la vie.
Mais attention aux principes trop radicalement appliqués du business à la vie car
nous ne sommes pas des machines comme les entreprises et les enjeux sont plus sensibles.
Sortir de sa zone de confort pour une entreprise répond à un besoin de rentabilité et de profit et la prise de risques est rationnelle. C’est une entité robotisée et sans émotions, composée d’une masse salariale certes individuellement humaine et émotionnelle mais influencée par le salaire et dont l’adhésion est rendue ainsi inconditionnelle.
Alors que pour une personne seule, la sortie de la zone de confort correspond à une prise de risques rationnelle certainement mais surtout directement émotionnelle pour elle. Les conséquences de cette prise de risque seront alors plus soumises aux capacités émotionnelles de la personne et à ses ressources personnelles dans sa zone de confort pour conserver son équilibre en avançant vers des expériences nouvelles.
Ce qui n’est pas le cas de l’entreprise qui n’a pas d’états émotionnels et n’est tendue que vers sa rentabilité. L’émotionnel représenté par sa masse salariale n’existe pas pour elle et ne pèse pas dans la balance….sauf quand il y a des « problèmes » de management à France Télécom par exemple…
…et qu’elle doit en tenir compte en terme de communication d’image de l’entreprise pour l’inclure dans ses paramètres de réussite…! Maltraiter ses employés pourrait redonner des états d’âme au futur client qu’il faut soigner
…
Point intéressant que cette « non-humanité » de l’Entreprise (Entreprise au sens d’entreprise commerciale plurisalariale).
En tant que société de personnes elle construit elle-même un système de valeurs plus contraints qu’un système de valeurs humain et par là même, perdant de son émotionnel, noyé dans les responsabilités dont la proximité au terrain est réduite par la verticalité de l’organisation.
Une sortie de zone de confort à échelle humaine est un pari sur soi et ses ressentis, là où une sortie de zone de confort dans un cadre professionnel pourrait nous mettre dans des situations que nous ne saurions gérer, le cul entre deux chaises: notre place en tant qu’humain ressentant et empreint de peur ou optimisme instinctifs, et notre place dans l’organisation, empreinte de responsabilités appliquées sur notre nom et notre front sans le ressenti, sans l’humain.
Alors que nous saurions comment répondre à nos besoins par nos comportements naturels, nous ne saurions forcément répondre à un besoin d’entreprise motivé par d’autres valeurs: celles de rentabilité, de responsabilité et de gain non motivé.
J’ai entendu Kylie Minogue l’autre jour dans l’émission « C à vous » parler de sortie de sa zone de confort…elle a remplacé son manager qu’elle avait depuis le début de sa carrière
et elle travaille maintenant à la télé française et anglaise pour différentes émissions qui aident les chanteurs à émerger…
Se souvenir qu’elle a été très malade et s’est remise d’un cancer depuis quelques années…et il me semble qu’elle a sous entendu qu’elle avait fait un travail sur elle à la suite…