J’ai fait un rêve.
Je partais de chez moi, pour faire les courses.
Tout juste habillé d’un sweat et d’un jean, j’allais gaiement dans les rues. Sur la grande avenue, au moment de traverser j’aperçois un drôle d’endroit apparemment artistique.
Ce qui me fait dire ça c’est qu’on aperçoit des oeuvres à l’intérieur. Et puis il y a un tunnel de bois pour y pénétrer. En haut de ce tunnel, de grands chiffres en métal forgent le chiffre « 47 ».
Au bout de ce boyau, j’entre-aperçois des photographies de nu en noir et blanc. J’y pénètre. Un poème érotique écrit sur le mur raconte une histoire d’oiseaux s’envolant dans le calme de la nuit…
Un homme s’approche de moi et me tend la main. Il avait des allures de berbère. Je lui serre. Le genre de berbère arrivé en ville il y a quelques années. Le trait juste, et l’oeil qui compte de lui même les histoires qu’il a vécu.
Il me présente ses 3 amis:Pim, Pam, et Loulou, la queue en tireuse à bière.
Un charpentier, et un informaticien et un assistant de réalisation, chacun à son poste.
Pam me prend par là main et m’amène devant son écran. Il me raconte qu’il a disposé 4 caméras dans la pièce et qu’elle me filment en 3D. Prenant petit à petit conscience que je suis dans un rêve (j’adore ça), je lui demande évidemment à voir.
Waw. Facile me direz-vous, mais je pouvais me voir moi, de l’extérieur, et avec une vision en rotation à 360°. Même plus en fait. Une vision sphérique. Je me voyais au centre de la pièce sous tous les angles. Objectif à moi-même.
Mon corps était fait de particules jaunes ou blanches. Ces dernières se transformaient en cendre après tout mouvement, et allaient s’écraser au sol. De nouvelles particules définissaient alors mon enveloppe charnelle, ainsi de suite. Cela avait quelque chose de fascinant de voir l’expression direct du temps sur mon enveloppe active, en spectateur.
Pour rigoler je me la suit joué grand samouraï, faisant des mouvements amples dans tous les sens. Super sympa de me voir ainsi évoluant dans l’espace avec mes particules me suivant et se régénérant à l’infini.
Venait alors Loulou me tirer par la manche. Il sort de sa poche un circuit imprimé grand comme un porte feuille.
« J’espère que ça va marcher. Ce circuit imprimé va piloter un vidéo projecteur qui pourra dessiner ta silhouette dans du liquide pour en faire une mini-statuette en composite. »
Ouch ! J’attendais de voir mais apparemment la lentille ne tirait pas droit et le vidéo projecteur diffusait alors une vidéo de moi pivotant dans tous les sens.
Après ces expériences, laissant Pam et Loulou refaire les branchements de leur circuit imprimé magique, je partageais une bière avec Pim et mon pote berbère. Nous partagions également le verre d’une tisane verte. La tisane ? Je me senti tomber en continu … jusqu’à reprendre mes esprit, affalé dans mon fauteuil de bureau face à mon ordinateur en veille…
Dans mes esprits, ça restera 47, Le lieu