J’ai reçu une newsletter. Mon regard passe rapidement au-dessus de l’objet du mail:
“Facebook and Twitter were born in 18th century Europe”
J’aime bien comprendre, surtout faire les liens entre notre réalité commune et des principes de base. Je suis le lien que Medium m’envoie, vers sa plateforme Toward Data Science où est publié l’article de Keith McNulty du 17 Aout 2018. S’en suis un deuxième article, ainsi qu’un 3ème…
Voici un court résumé de ce qui m’a intéressé dans cette lecture: la manière dont Facebook organise notre interconnexion.
Car pour tout problème complexe, il est important de savoir simplifier afin de permettre à l’homme de l’appréhender. On met alors en place des outils mathématiques ou graphiques afin de définir ces problèmes et mieux les comprendre. Cela permet enfin de mieux les influencer ou en tirer partie.
Ici il s’agit d’une base de donnée avec une multitude d’inter-connexions…

Prenons appui sur la figure ci-dessus.
Considérons les points bleus au centre, et les points rouges en périphérie.
Les traits noirs représentent la connexion entre les différents points.
Les points sont reliés entre eux par des chemins passant pas d’autres points.
chemin = une suite de traits noirs et de points
Voyez qu’en moyenne un point vert est connecté à un autre point vert plus rapidement en empruntant les chemins sur lesquels se trouve un point bleu, que les chemins sur lesquels se trouve un point rouge.
Les points bleus sont donc au centre de l’interconnexion d’une multitude de points verts, jaunes, rouges, tandis que les points rouges se retrouvent peu sur les chemins liant les autres points.
Ce type de figure représente les interconnexions entre les personnes d’un réseau, mais aussi avec les différents centres d’intérêts: posts, vidéos, photos, …
Reprenons:
- N’importe quel point est connecté à n’importe quel autre point en passant par des traits noirs qui créent un chemin passant également par différents points colorés.
- Les points bleus sont au centre de l’inter-connectivité tandis que les points rouges restent à l’écart.
- La longueur des traits noirs n’a aucune importance directe, cependant la distance entre les points montre tout de même une densité du réseau, et donc une proximité aux autres
Du point de vue des réseaux sociaux:
- Les points bleus sont des personnes à forte influence. Ils n’ont pas nécessairement beaucoup de connections (quoique souvent), mais permettent de créer les liens entres des personnes ou entre des personnes et des centres d’intérêt.
- Les points rouges sont des personnes à faible influence. Ils sont au large de l’inter-connectivité.
- Les points verts/jaunes sont d’autres personnes au profil moyen, ou encore des centres d’intérêt plus ou moins populaires.
Qu’en retenir ?
Outre le nombre de connections qu’a une personne avec d’autres (nombre d’« amis »), ou avec des centres d’intérêts (nombre de « likes »), cet outil graphique permet de prendre en compte la capacité d’influence de chacun ou de posts.
Cette capacité d’influence est mesurée par la capacité de cette personne ou de ce centre d’intérêt (post, vidéo, photo,..), à mettre en lien d’autres points !
En conclusion
Si les réseaux sociaux s’y mettaient, il ne leur serait pas difficile d’identifier les liens les plus court et les plus efficaces pour influencer qui que ce soit – au travers de personnes ou de centres d’intérêt – au travers de pub, ou pour des décisions politiques par exemple.
Liens
Pour les anglophones, lisez l’article à ce sujet:
« Graph theory helped the British become less stinky » par Keith McNulty le 22 Aout 2018